
Parfois, l'artiste Ghanéen ignore tout du pic à illustrer, alors le patron explique :
-"Oui, donc, c'est un savant, blanc, qui voit rouge après le décès de sa femme à dorer, Le malheureux broie du noir et rit jaune quand des rayons gammas (tous tissus...) le transforme en monstre vert aux yeux aussi violets qu'une chèvre coursée par un légionnaire ("elle sentait bon le chèvre chaud" chantonne souvent après l'irréparable le militaire un peu gris... Ce qui n'a d'ailleurs aucun rapport, sinon sexuel, avec notre sujet...). Oui, le gars super balèze, là, c'est Lou Ferrigno (Gardarem Lou Ferrigno, humfff ! humff... elle est bonne ! Non, au Ghana ça fait pas rire ?). Bien, enfin bref, je t'annonce la couleur , coco: tu me remets ton dessin pour demain midi sans faute, sinon ça va chier ! allez, vas-y, cours, je t'attends déjà."
Et l'artiste repart avec une peur bleue sûrement communicative qui va lui en faire voir de toutes les couleurs, avec le risque de les confondre au moment opportun d'étaler son art sur une modeste toile déjà frémissante....
Charles-Henri Hernu : j'aime tellement cette verve si caractéristique qui vous habite.
RépondreSupprimerEric Bourel : La vache !!!!
Damien Zabukowski : Incroyable, il aurait peint Lou juste en l'imaginant, magnifique !
Etienne Bazin : Hulk avec des babouches... j'adore